Le psychomotricien est en lien avec la famille, les enseignants ou les professionnels de santé qui gravitent autour de la personne.
Les enseignants font partie intégrante du parcours de vie de l’enfant. Après la famille, il est l’acteur principal de son développement. Il est amené à l’observer et peut alerter, orienter vers un bilan psychomoteur et ensuite mettre en place en partenariat des adaptations si nécessaires.
Le médecin traitant coordonne les soins. L’approche pluridisciplinaire et spécialisée aide à répondre au mieux au besoins de la personne.
Le décret du psychomotricien liste les interventions possibles :
– retards du développement psychomoteur ;
– troubles de la maturation et de la régulation tonique ;
– troubles du schéma corporel ;
– troubles de la latéralité ;
– troubles de l’organisation spatio-temporelle ;
– dysharmonies psychomotrices ;
– troubles tonico-émotionnels ;
– maladresses motrices et gestuelles, dyspraxies ;
– débilité motrice ;
– inhibition psychomotrice ;
– instabilité psychomotrice ;
– troubles de la graphomotricité, à l’exclusion de la rééducation du langage écrit.
Le psychomotricien intervient donc dans les troubles du comportement, les difficultés sensorielles, tous les troubles neuro-developpementaux : (selon la Haute autorité de santé)
- les handicaps intellectuels (trouble du développement intellectuel) ;
- les troubles de la communication ;
- le trouble du spectre de l’autisme ;
- le trouble spécifique des apprentissages (lecture, expression écrite et déficit du calcul) ;
- les troubles moteurs (trouble développemental de la coordination, mouvements stéréotypés, tics) ;
- le déficit de l’attention/hyperactivité ;
- les autres TND, spécifiés (par exemple TND associé à une exposition prénatale à l’alcool), ou non.
Au niveau de la personne vieillissante, le psychomotricien participe au dépistage des maladies du système nerveux (Parkinson, Alzheimer etc.) ainsi qu’à l’accompagnement personnalisé des personnes concernées et de leurs aidants, comme cité par le plan maladies neuro-dégénératives.
Il contribue à l’accompagnement des personnes présentant des troubles mentaux (dépression, anxiété), un risque de chute, un syndrome post-chute, une perte d’autonomie ou encore des maladies musculosquelettiques (arthrose…)…